Les travailleurs de la mer – nouvelle traversée

2010 : Première traversée et, au bout du voyage, une cargaison lourde de souvenirs : Théâtre du Musée d’Orsay, CDN de Dijon, Théâtre Aimé Césaire à Fort de France, Festival de Sarlat, …  et une jolie provision d’articles de presse élogieux.

2018 : Le temps d’explorer d’autres chemins de traverse dans l’œuvre de Hugo avec les compagnons des ATP de Nîmes, Uzès, Alès…

2021 : Après « l’année noire »… Vite, reprendre le large ! Urgence de remettre l’ouvrage sur le métier pour tisser une voile neuve, un nouveau rêve remodelé́ au plus près de Gilliat, le héros des TRAVAILLEURS DE LA MER. Avec à la barre, un jeune compositeur contemporain.

Et maintenant : embarquement immédiat pour tracer un nouveau sillage dans cet inépuisable océan de mots.

Le spectacle

Dire, jouer, chanter cette bataille épique de Gilliat, marin de Guernesey. Une bataille avec les éléments, l’océan, la tempête, une pieuvre, une bataille avec lui-même. La bataille d’un homme de « rien », persuadé qu’en sauvant un navire échoué, il gagnera l’amour d’une femme et l’estime d’une population braquée dans les jugements sans appel.

Une lutte perdue d’avance avec la destinée, une lutte, à mort mais lutte furieusement vivante d’un « misérable » qui ne baisse pas les bras. Gilliat le maudit est bien le double romanesque de Hugo le banni, qui, exilé par Napoléon III, écrit debout sur son rocher de Guernesey « les travailleurs de la mer ». Cette fresque hugolienne est une lettre d’amour adressée à l’humanité, jetée comme une bouteille à la mer.